Quelle place pour l’enfant dans un contexte de violences intrafamiliales ? Quelles répercussions peuvent avoir des violences conjugales sur un enfant témoin ?

Quelle place pour l’enfant dans un contexte de violences intrafamiliales ? Quelles répercussions peuvent avoir des violences conjugales sur un enfant témoin ?

Souvent témoins, parfois directement visés, les enfants aussi sont victimes des violences conjugales. 

  • En France, environ 143 000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré des formes de violences physiques et/ou sexuelles 
  • Ils seraient encore plus nombreux si on tenait compte des violences psychologiques et / ou verbales ainsi que des violences restant sous–déclarées par les victimes 

 On estimerait le nombre d’enfants exposés aux violences conjugales en France à 4 millions. 

Ces enfants vivent dans un climat de terreur, d’isolement, de menaces et dans un réel conflit de loyauté. Ils grandissent avec un modèle de domination et avec une très mauvais image d’eux-mêmes (ils peuvent notamment devenir auteur de harcèlement scolaire). 

Dans le cadre d’une séparation dans un contexte de violences conjugales, les enfants sont malheureusement très régulièrement utilisés par l’auteur pour atteindre sa victime : les enfants deviennent alors des objets (usage de l’enfant par l’auteur pour obtenir des informations, négation de l’impact des violences sur l’enfant, enfant parentalisé). 

En effet, il ne faut pas oublier que les violences ne cessent pas après la séparation. 

Les répercussions des violences sur les enfants sont nombreuses et peuvent notamment être : 

  • Conflit de loyauté
  • Attachement insécure ou désorganisé
  • Mauvaise image de soi
  • Symptômes anxio-dépressifs
  • Traumatisme psychologique

La convention d’Istanbul du 11 mai 2011 applicable en France depuis le 1er août 2014 prévoit dans son préambule mais également en son article 26 que l’enfant témoin de violences est lui-même victime de violences. 

Sur le fondement de cette convention, il est donc possible de s’opposer à la mise en place d’une garde alternée ou de solliciter l’attribution de l’autorité parentale exclusive en cas d’enfant témoin de violences faites à sa mère. 

Me Marina STEFANIA est particulièrement sensibilisée à la question des violences conjugales et notamment de la répercussion des violences sur les enfants mineurs, elle saura vous accompagner pour vous protéger mais protéger également vos enfants. 
 
N’hésitez pas à prendre contact avec le cabinet de Me Marina STEFANIA, avocat droit de la famille Lyon.

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